Syndrome Pan
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Quand le Pays Imaginaire devient fou ...
 
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 L'ennui : pire que les calories

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AuteurMessage
Arianna
Arianna
Une siréne pas ordinaire


Messages : 66
Date d'inscription : 09/04/2012
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Localisation : Dans l'eau

De l'autre côté du miroir
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MessageSujet: L'ennui : pire que les calories   L'ennui : pire que les calories Icon_minitimeLun 23 Avr - 10:38


L'ennui : pire que les calories

Arianna en avait marre de ne rien faire : aujourd'hui était un jour plus gris que les autres, et cela ne lui permettait pas d'aller espionner correctement l'homme mystérieux qui l'avait sauvé, il y a plusieurs semaines de cela. Elle soupira à cette idée et plongea plus profondément dans l'eau afin d'y trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Manger ses émotions, ce n'est pas saint, tout autant que sa fixation pour son pirate à la noix.

Une algue par-ci, par-là, mais rien n'y faisait. Un genre de nostalgie s'était épris d'elle et rien n'aidait à faire passer sa mélancolie. Les autres sirènes l'énervaient, tous aussi insignifiantes les unes que les autres, l'eau plus froide qu'habituellement l'énervait... C'est dans c'est moment là qu'elle souhaitait avoir deux jambes, et partir se cacher loin de ces stupides créatures, loin de ce monde. Peut-être même, allez voler avec les gosses perdus, même s'ils sont souvent immatures et crétins... Ça ferait au moins changement de ces sirènes plus que commère. Elle se passa l'ongle (ou l'écaille) entre les dents pour y retirer un bout d'algue qui s'y était logé plus tôt. Elle exprima un air de dégoût, puis décida d'aller vers la surface voir si le temps s'était amélioré...

Bah non ! Pas de chance aujourd'hui Arianna ! Toujours gris, du fait que ton stupide pirate reste caché dans ses compartiments, ou chez lui ! HAHA...

Alors qu'elle faisait des bulles de déceptions dans l'eau en soufflant avec sa bouche, elle entendit quelqu'un qui parlait... seul. Cela ne pouvait être qu'une seule personne : Prince était dans le coin, et passerait assurément proche du lagune pourrie et ennuyeux. C'est dans une brasse de la joie que notre petite méduse se rendit prêt du bord, tout en hurlant comme une déchaînée :

— PRINCE ! PRINCE!!!!!!! Viens de voirrrr.... La vie est d'un ennui !

Dans l'excitation, elle clappait sa queue dans l'eau, un peu comme un castor qui avertie d'un danger. Bien sûr, dans le cas ci-présent, cela n'avait rien à voir avec un danger, sauf celui de se perdre dans une autre histoire fantastique du Prince Paradoxe, le roi des songes éveillés.

Avant qu'il n'arrive, elle plongea rapidement vers le font de l'eau, et y ramena une étoile de mer qui rouge. Une fois à la surface, elle ne sortit qu'à moitié sa tête. Elle le guettait. Elle avait bien l'intention de lui lancer la fameuse étoile pour rire, voir si ses réflexes étaient aussi bons qu'il ne le disait dans ses histoires fantasmagoriques.

Spoiler:
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Prince Paradoxe
Prince Paradoxe
Paradoxe et Prince!.


Messages : 15
Date d'inscription : 09/04/2012

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MessageSujet: Re: L'ennui : pire que les calories   L'ennui : pire que les calories Icon_minitimeMar 29 Sep - 6:18

Paradoxe voletait avec les papillons. Il sautillait plutôt. Mais les bras grands levés, la bouche ouverte et les yeux qui roulait dans leurs orbites, il avait l'impression de voler. Les petits oiseaux tournèrent longtemps autour de lui. Et pendant longtemps, il tourna, vrilla et se laissa conduire. Il trébucha trois fois. Et se releva d'un bond trois fois. Il n'avait aucune idée d'où il allait, avec son petit cortège dansant. Mais il allait quelque part. Et comme son ami le chat le disait, peu importait le chemin si peu importait la destination.

Puis une racine noueuse vint lui attraper sournoisement le pied. Paradoxe se laissa alors tomber dans le tapis de feuille. Dans sa chute, la pente était raide. Il se mit à rouler, rouler, rouler sans s'arrêter. Il riait comme un dément et sa tête lui tournait violemment. Il avait l'impression d'avoir rencontré les anges, dans son état. Quand il arrêta de dévaler la pente et eut évité tous les arbres (dieu sait comment), il atterrit dans un champ de petites fleurs. Il resta longtemps au sol, se tordant de rire. Son chapeau était à quelques pas et ses feuilles s’emmêlaient dans ses boucles. Il se redressa doucement, attrapa son chapeau et secoua la tête avant de le mettre sur son crâne. En cherchant autour de lui, il fit une triste mine. Il avait perdu la trace des papillons. Tant pis. Alors il s'éleva dans les airs et bondit de branche en branche pour trouver un autre loisir.

Il y rencontra un oiseau qui ne s'était pas envolé. Il se pose sur une branche et l'observa longtemps. Il en conclut qu'ils étaient amis. Alors Paradoxe lui demanda son nom. Mais l'oiseau ne répondit pas. Il l'appela Tim-Tim à cause de sa fâcheuse manie de piailler. Paradoxe se présenta et commença à lui raconter son aventure avec les papillons et comment la princesse aux ailes d'azure s'était amourachée de lui. Ou peut-être était-ce l'inverse. Mais tu sais, Tim-Tim, je suis déjà un homme marié. Et une princesse ! Parce que la Lune ne voulait pas de moi. Paradoxe continua longtemps et quand l'oiseau s'envola, Paradoxe le suivit jusqu'à ce que l'oiseau parle avec la voix d'une sirène.

Mais ça n'avait pas de sens. Il lui parlait de ses amours ! L'oiseau était vraiment stupide. Et s'l s'ennuyait, il n'avait qu'à l'écouter. Mais il acquiesça. Tim-Tim avait bien raison, la vie était mortelle. Aha ! Mortelle... Mais l'oiseau partit. Et Paradoxe s'arrêta par terre.

Tout était calme et bleu. C'était la lagune et il avait entendit les clapotement de l'eau, au loin. Les sirène devaient être là. Il en doutait. Le ciel était gris. Mais un Prince n'a jamais tort. Alors il se dirigea vers l'origine du bruit en petits pas chassés. Il arriva au bord de l'eau en sautillant et chantant.

Ooooohé ! Du baaat... Hey !

Quelque chose percuta alors son visage et il tomba théâtralement sur le sol, faisant plusieurs roulés boulés en arrière. Quand il eut terminé, il entendit le rire d'une sirène tandis qu'il arracha la visqueuse chose de son visage avec un air dégoûté. Puis son visage s'illumina.

Une étoiiile !

Il regarda vers la lagune et bondit à son bord. A chaque fois qu'il faisait ça, les sirènes avaient l'habitude de lui parler longtemps avant d'essayer de le noyer et de le dévorer. Mais il semblait oublier la leçon à chaque fois et n'avait cure. Il s'en sortirait toujours

Arianna ! Arianna ! Regaaarde ! J'ai trouvé une étoile ! Elle a dû tomber du cie ou alors c'est la Lune qui me l'a envoyé ! Elle m'aime vraiment !
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